Publié le 1 avril 2022
Atelier de Paris / CDCN
Du 9 mars au 9 avril, Atelier de Paris / CDCN organise un temps fort danse jeune public bilingue LSF-français. Gaëlle Bourges y présente les 8 et 9 avril sa dernière création (La bande à) LAURA. À partir de l’histoire du tableau l’Olympia d’Edouard Manet et des deux modèles féminins qui ont posé pour le peintre, la chorégraphe y interroge un siècle et demi de perception collective et réhabilite ces femmes que l’Histoire et la société ont reléguées à leurs marges. Et c’est sans doute dans les brèches de nos supposés savoirs que Gaëlle Bourges, historienne dilettante, s’infiltre et propose de combler le vide laissé par la disparition des femmes dans l’histoire de l’art.
Festival Artdanthé
Quelle forme un collectif peut-il prendre afin de créer des collaborations durables et viables ? Comment créer d’autres modes de survie à travers une communauté ? C’est à partir de ces réflexions que Nathalie Broizat s’est engagée dans le processus de sa nouvelle création InstantT22. Nourrie par sa collaboration avec l’artiste américaine Rachel Rosenthal, la danseuse et chorégraphe imagine une pratique d’écriture instantanée où s’articulent et interagissent les corps, les accessoires, les costumes, la musique et les lumières. Prenant comme toile de fond l’urgence face à la crise écologique, cette performance joyeusement déjantée propose un espace de célébration où se chahute un groupe de danseurs.euses à la recherche d’une identité communautaire. Dans cet entretien, Nathalie Broizat partage les enjeux de sa démarche artistique et revient sur le processus de création de sa nouvelle création InstantT22. Nathalie Broizat présente InstantT22 le 2 avril au Festival Artdanthé à 16h et 18h15
Théâtre de la Ville – Paris
Depuis plus de dix ans, Arthur Perole déploie une recherche artistique qui raconte le monde qui nous entoure : celui où nous devons cohabiter, avec nous-mêmes et avec les autres. Avec sa nouvelle création Nos corps vivants, le chorégraphe sonde la construction identitaire à travers le regard d’autrui et se dévoile dans un solo tendre et sincère. Dans un espace intime proche de celui d’une chambre d’ado, ici réorganisé en petit cabaret, le danseur s’expose avec dérision au plus près du public, permettant de pointer tout ce qu’il y a de charnel dans un corps à l’affût de ses affects. Nos corps vivants est présenté du 20 au 23 avril à l’Espace Cardin à Paris.
Les deux scènes – Besançon
Depuis toujours la forêt est source d’imaginaires, perçue tour à tour comme un lieu de danger, de refuge ou d’aventure. Avec Dans la forêt, Claire de Ribaupierre et Massimo Furlan proposent une expérience physique et sensorielle hors du commun : celle de parcourir les sentiers d’un bois au clair de lune. En silence dans une forêt épaisse et noire, aux aguets des moindres bruits environnants, un paysage fantastique se dessine dans l’obscurité et l’imaginaire exacerbé de chaque spectacteur·rice·s / randonneur·se·s. Dans la forêt est présenté jusqu’au 15 avril par Les deux scènes – Besançon.
Festival À Corps
Avec Mascarades, solo qu’elle chorégraphie et interprète, Betty Tchomanga crée les conditions de l’émergence de figures multiples. En côtoyant l’imaginaire lié à la divinité africaine Mami Wata, déesse des eaux, du pouvoir, femme-sirène aussi fascinante que dangereuse et en faisant de la pulsation un motif chorégraphique, Mascarades déploie une danse peuplée de présences invisibles, où cohabitent une écriture nette et des débordements possibles. Betty Tchomanga présente Mascarades les 1er et 2 avril au TAP dans le cadre du Festival À Corps.
Photo Mascarades © Queila Fernandez