Publié le 1 septembre 2022
Figures au Festival Excentriques
Dalila Belaza développe depuis maintenant plusieurs années un travail qui sonde les thématiques de l’identité et creuse la question du dialogue entre danse rituelle et abstraction. Fruit d’une rencontre avec un groupe de danse folklorique nord-aveyronnais, sa dernière pièce Au cœur croisait les langages de la danse traditionnelle et de la danse contemporaine. Avec sa nouvelle pièce Figures, la danseuse et chorégraphe continue à charrier l’histoire et à interroger les danses anciennes mais cette fois-ci à travers un imaginaire intime, issue d’un héritage incertain. En quête d’une danse sans origine, ni culture, ni territoire, elle plonge ici dans son inconscient à la recherche d’un geste collectif et ancestral. Figures est présenté le 20 septembre à la La Briqueterie dans le cadre du Festival Excentriques.
Cuir au Festival Bien fait !
Arno Ferrera développe depuis maintenant plusieurs années un travail qui sonde le « toucher » à travers la confiance et l’abandon à l’autre. Avec sa création Cuir, le performer et acrobate explore les notions de force et de tendresse à travers les rapports de domination et de soumission. Équipés de harnais en cuir, deux hommes explorent une partition acrobatique entre lutte et étreinte charnelle. Cuir est présenté le 14 septembre à micadanse, dans le cadre du festival Bien fait ! et du festival Jerk Off.
Water au Plastique Danse Flore
Puis-je réellement connaître cet autre en face de moi ? Quand suis-je un autre pour moi-même ? Comment je m’y relie et comment j’y suis reliée ? Dans son travail, Castélie Yalombo sonde le spectre de l’Altérité et interroge les manières de se relier à l’autre. Avec son solo Water, l’atterrée des eaux vives, la danseuse et chorégraphe explore la question du regard de l’Autre, des a priori de nos projections et perceptions des corps racisés. Water, l’atterrée des eaux vives est présenté le 11 septembre 2022 au festival Plastic Danse Flore à Versailles.
The Sadness au Festival Actoral
Artiste transdisciplinaire, Ula Sickle développe depuis de nombreuses années une pratique chorégraphique expérimentale en lien avec la musique. Sa nouvelle création The Sadness trouve son inspiration dans le sadcore et le sad rap, deux sous-genres musicaux aux ambiances mélancoliques et sombres. Animée par la pensée du philosophe écologiste Timothy Morton et par des réflexions sur l’urgence climatique, la chorégraphe imagine un concert chorégraphique aux airs de rite funéraire pour la planète. The Sadness est présenté les 27 et 28 septembre au Ballet National de Marseille dans le cadre du festival Actoral.
Vaca au Festival Excentriques
Considérée comme animal sacré dans certains pays, élevée pour sa viande et son lait dans d’autres, on la croise sur les bords de routes en campagne, affublée d’une sonnaille dans les alpages, et certaines régions de France en compte plus que d’administrés. Représentée sur les parois de la grotte de Lascaux, dans certaines iconographies religieuses ou sur des logos de produits alimentaires qui abondent sur les étalages de nos supermarchés, la figure de la vache peuple notre imaginaire collectif et symbolise l’emprise de l’homme sur le vivant. Avec son duo Vaca, la danseuse et chorégraphe Anna Chirescu s’empare de cette figure et explore son imaginaire à travers une étude chorégraphique à la fois anthropologique, alimentaire, sociologique et folklorique. Vaca est présenté le 21 septembre au Festival Excentriques à la Briqueterie CDCN.
Photo The Sadness © David Visnjic / Donauvestival